Oh là là que c’est dur ! Je suis sur « Returnal » sur PlayStation 5 depuis quelques jours et je dois dire que j’ai abandonné. Je ne suis pas un hardcore gamer, mais je ne suis pas nul non plus… Mais là, c’est dur !

« Returnal » est un jeu annoncé comme difficile. Il s’agit d’un “Roguelite”, ce qui signifie que sa mécanique est très exigeante, qu’on peut résumer en « Die and Retry » (meurt et recommence). D’ailleurs, le studio en charge du titre nous avertit dès le lancement : la mort fait partie intégrante de l’expérience. En effet ! Vous allez mourir. Beaucoup.


Cet article n’est pas un test, puisque je n’ai pas terminé le jeu. J’avoue que je ne pense pas le finir, le premier boss m’aura fait atteindre mes limites de patience.

Returnal : le site du crash

L’histoire est assez simple en somme : vous incarnez une astronaute, Selene, qui se crashe sur une planète inconnue. Envoyée là pour étudier « une ombre blanche », elle part à la découverte de l’environnement pour comprendre son environnement et localiser la source du signal qui l’a amenée jusque là. A peine arrivée, elle trouve des cadavres d’elle-même et se rend compte que son existence-même est piégée sur cette planète. Elle tombera dans une boucle temporelle : à chacune de ses morts, elle se retrouve renvoyée au moment du crash, pour revivre la même journée encore et encore. Mais voilà, à chaque fois qu’elle revient à la vie, la planète aura un peu changé. Le décor change, les ennemis sont à nouveau là, et le personnage perd toutes ses ressources et armes. Donc, à chaque fois que vous mourrez, vous perdez TOUT et vous recommencez TOUT !

Graphiquement, c’est très joli. Je n’ai pas été époustouflé par l’aspect visuel global, mais c’est très propre. Les effets de lumières sont vraiment réussis, et les projectiles des ennemis viennent éclairer des zones parfois plongées dans le noir. L’ambiance SF est à cheval entre les films “Alien” et “Annihilation”, avec des décors sombres, une atmosphère horrifique baveuse et collante, et des créatures pas très amicales. D’après ce que j’ai vu de « Returnal » jusqu’à présent, le jeu dépeint un monde dans un noir sinistre avec des éclaboussures dans des tons rouge et oranges.

Des touches de couleurs vives, comme des lasers, viennent parfois trancher l’aspect globalement sombre du jeu.

Par la difficulté très élevée, je n’ai pas pu avancer très loin jusqu’à maintenant. J’avoue que mourrir, recommencer à zéro, re-mourrir, re-recommencer, et ça indéfiniment, ça casse un peu le moral et on a tendance à lâcher la manette. « Returnal » n’hésite pas à vous rappeler que vous jouez à un jeu vidéo. De temps en temps, Selene tombera dans une salle bonus spéciale, remplie de minéraux jaunes qui représentent la monnaie de ce jeu. Selene trouvera également des magasins abandonnés qui fonctionnent toujours et qui acceptent de l’argent en échange de bonus. Ce n’est pas un mal, entendons-nous. Le jeu est très bien équilibré, entre exploration, phases d’action, mini-niveaux bonus, boss… L’expérience est très riche.

Les mécaniques de combat récompensent les joueurs qui peuvent parfaitement esquiver les attaques ennemies tout en gardant leur sang-froid. À chaque élimination, Selene augmente son adrénaline, qui fournit des bonus temporaires, comme une attaque au corps à corps plus puissante et une aura brillante qui rend les ennemis plus faciles à voir, jusqu’à ce que vous ne subissiez un dégât.

Comme « Astro’s Playroom », « Returnal » est une véritable vitrine technique montrant les capacités de la manette DualSense. Lorsque des gouttes de pluie tombent sur la combinaison de Selene à chaque fois que vous recommencez le jeu, vous pouvez sentir des gouttelettes comme si elles atterrissaient dans vos mains. Lorsque son arme alternative sera chargée, vous ressentirez aussi un petit coup d’énergie, que vous entendrez également dans le petit haut-parleur de la manette. La touche L2 possède une double pression : appuyez doucement pour activer la visée de l’arme, appuyez fort et le tire secondaire s’effectuera. Il est fort à parier que cette mécanique sera utilisée dans d’autres jeux à l’avenir.

Est-ce que j’ai aimé ?
Pour la partie à laquelle j’ai joué, oui, c’est massif, très animé, brutal et l’ambiance me parle. Mais la difficulté m’a amené à arrêter l’expérience de façon précipitée. J’y retournerai probablement plusieurs fois à l’avenir, sans aucun espoir de voir les crédits de fin.

A propos de l'auteur

2 réflexions sur “Returnal sur PS5 est dur. Très très dur.”

  1. Ping : Ratchet & Clank Rift Apart : Bienvenue dans la next gen !

  2. Ping : Jeux-vidéo : les excuses, ça suffit ! – Matoo le Geek

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